ÉDITION 2022
Exposition des 10 finalistes de l’appel à candidature aux Magasins Généraux du mardi 17 au dimanche 22 mai 2022
À la suite d’un appel à candidatures, le jury – Isabelle Alfonsi & Cécilia Becanovic, Thomas Conchou, Raphaël Gatel, Brandon Gercara, Myriam Mihindou – a sélectionné 10 artistes qui ont exposé chacun·e une œuvre manifeste aux Magasins Généraux (Pantin).
Cette première édition fut marquée par les décisions prises collectivement entre les artistes, le jury, et les fondatrices de partager les deux dotations financières (un total de 7000€) entre les finalistes et d'offrir une exposition collective en galeries non pas à lae lauréat·e du Prix du Jury, mais également aux 10 artistes.
À la suite d’un appel à candidatures, le jury – Isabelle Alfonsi & Cécilia Becanovic, Thomas Conchou, Raphaël Gatel, Brandon Gercara, Myriam Mihindou – a sélectionné 10 artistes qui ont exposé chacun·e une œuvre manifeste aux Magasins Généraux (Pantin).
Cette première édition fut marquée par les décisions prises collectivement entre les artistes, le jury, et les fondatrices de partager les deux dotations financières (un total de 7000€) entre les finalistes et d'offrir une exposition collective en galeries non pas à lae lauréat·e du Prix du Jury, mais également aux 10 artistes.
LE BILAN EN SYNTHÈSE :
- 1 semaine d'exposition et de festival
- 10 artistes
- 7000€ partagés entre les 10 finalistes
- 10 opportunités de résidence avec Artagon
- 1 résidence à la Villa Noailles pour le Prix du Jury, Alireza Shojaian
- Trois expositions collectives dans 3 galeries : Marcelle Alix, Sultana et Air de Paris.
- 2000 personnes dont 1000 au vernissage et 500 pendant la journée de programmation
- 25 retombées presse (Quotidien, L'Obs, Beaux-Arts, Quotidien de l'Art, Citizen K, Time Out)
- 5 visites guidées (Paris Gallery Week-end, BETC...)
LES 10 ARTISTES DE L’ÉDITION 2022
Sélectionnées pour la modernité de leur langage esthétique et poétique, les œuvres exposées constituent de forts points d’appui liant les pratiques artistiques à leur contexte politique et culturel. Elles proposent de nouvelles façons de se définir, d’appréhender sa sexualité, son identité de genre et les enjeux qui y sont liés. Elles dénoncent aussi des sociétés violentes pour les personnes issues de la communauté LGBTQIA+ à l’instar des œuvres d’Alireza Shojaian, artiste iranien censuré et condamné à l’exil.AURILIAN
Né en 1992. Vit et travaille à Marseille.
Aurilian a étudié à la Gerrit Rietveld Academie (Amsterdam) et Cooper Union School of Art (New York). Dans son travail, il sonde des états de vulnérabilité et de fragilité au travers d’installations, textes, performances, dessins et compositions sonores. En 2018, il crée la plateforme éditoriale “i apologize”. Aurilian traite aussi bien du dessin, de la performance, de l’installation et du texte. Il est artiste, auteur et éditeur.
Il a bénéficié de résidences à Triangle – Astérides (Marseille), Center for Contemporary Arts & GSS (Glasgow), et est actuelleennt résident des Atelier de la ville de Marseille. Son travail a été présenté à Triangle – Astérides (Marseille), Sissi Club (Marseille), CAPC (Bordeaux), CCA (Glasgow), Montez Press Radio (New York), Cooper Union (New-York), Belsunce Projects (Marseille), Centre International de Poésie (Marseille), Tonus (Paris), Haus Wien (Vienne).
Né en 1992. Vit et travaille à Marseille.
Aurilian a étudié à la Gerrit Rietveld Academie (Amsterdam) et Cooper Union School of Art (New York). Dans son travail, il sonde des états de vulnérabilité et de fragilité au travers d’installations, textes, performances, dessins et compositions sonores. En 2018, il crée la plateforme éditoriale “i apologize”. Aurilian traite aussi bien du dessin, de la performance, de l’installation et du texte. Il est artiste, auteur et éditeur.
Il a bénéficié de résidences à Triangle – Astérides (Marseille), Center for Contemporary Arts & GSS (Glasgow), et est actuelleennt résident des Atelier de la ville de Marseille. Son travail a été présenté à Triangle – Astérides (Marseille), Sissi Club (Marseille), CAPC (Bordeaux), CCA (Glasgow), Montez Press Radio (New York), Cooper Union (New-York), Belsunce Projects (Marseille), Centre International de Poésie (Marseille), Tonus (Paris), Haus Wien (Vienne).
aurilian
fake, there must be something behind it, 2017 - 2019
Single video channel, 10:26 min
Son composé par Hugo Mir-Valette
ZOE HESELTON
Née en Angleterre en 1994. Vit à Strasbourg.
Elle est poète, musicienne, traductrice, artiste et observatrice d’oiseaux. Autodidacte, elle se forme en faisant, en collectif et au fil des rencontres. Son travail explore notamment des questions de traduction, de passage et de transmission, avec une sensibilité particulière portée à la poésie écrite et orale, aux musiques folk/populaires, et aux oiseaux. Elle traduit principalement de la poésie et édite de la musique avec la micro-maison de disques et d’éditions Soleils Bleus qu’elle a co-fondé en 2015 avec le musicien et plasticien Léonie Risjeterre. Elle travaille en ce moment en solo sur de nouvelles collections de chansons ; en tant que traductrice avec Inès Hosni (poète et graphiste) et sur une traduction inédite en français du poète américain Kenneth Patchen; elle collabore en tant que musicienne avec Merve Salgar et le groupe de musiques expérimentales L’Ecluse ; et elle a récemment participé à l’exposition Ce que nous avons perdu dans le feu à la Villa Arson, Nice, où elle a travaillé avec la réalisatrice Lola Gonzalèz et présenté un travail de poésie, de photographie et et de field recordings porté sur les oiseaux, intitulé To Feel Such Deep Strange Joy.
Née en Angleterre en 1994. Vit à Strasbourg.
Elle est poète, musicienne, traductrice, artiste et observatrice d’oiseaux. Autodidacte, elle se forme en faisant, en collectif et au fil des rencontres. Son travail explore notamment des questions de traduction, de passage et de transmission, avec une sensibilité particulière portée à la poésie écrite et orale, aux musiques folk/populaires, et aux oiseaux. Elle traduit principalement de la poésie et édite de la musique avec la micro-maison de disques et d’éditions Soleils Bleus qu’elle a co-fondé en 2015 avec le musicien et plasticien Léonie Risjeterre. Elle travaille en ce moment en solo sur de nouvelles collections de chansons ; en tant que traductrice avec Inès Hosni (poète et graphiste) et sur une traduction inédite en français du poète américain Kenneth Patchen; elle collabore en tant que musicienne avec Merve Salgar et le groupe de musiques expérimentales L’Ecluse ; et elle a récemment participé à l’exposition Ce que nous avons perdu dans le feu à la Villa Arson, Nice, où elle a travaillé avec la réalisatrice Lola Gonzalèz et présenté un travail de poésie, de photographie et et de field recordings porté sur les oiseaux, intitulé To Feel Such Deep Strange Joy.
Zoe Heselton
A Song is a Fire in the Palm of Your Hand, 2022
Collaboration avec Lola Golzàlez
Vidéo couleur HD, stéréo, 27 minutes 11
ANOUCHKA OLER NUSSBAUM
Les vidéos et performances d’Anouchka Oler Nussbaum sont à la fois des tours de magie, des numéros de stand-up et de la philosophie expérimentale. Les sculptures, objets, animaux et humain·e·x·s qui y prennent part mènent ensemble de jouissives quêtes heuristique. Iels investissent de grandes questions comme l’amour, l’angoisse ou le mode de vie à la recherche de manières d’être au monde, d’être à soi qui soient exutoires, réparatrices, émancipatrices. Née à Saint Malo en 1988, Anouchka Oler Nussbaum grandit dans une succession de maisons en construction. Elle obtient un MFA du Piet Zwart Institute de Rotterdam en 2012 et participe au post diplôme de l’ENSBA Lyon en 2015. En 2018, elle entreprend un master en études de genre à l’université de Louvain la Neuve pour conduire une recherche sur les Gouines rouges, un groupe de lesbienne politique. Elle vit et travaille aujourd'hui à Bruxelles où elle a co-fondé feeelings en 2017, un artist-run-space travaillant sur des préoccupations économiques et affectives.
Les vidéos et performances d’Anouchka Oler Nussbaum sont à la fois des tours de magie, des numéros de stand-up et de la philosophie expérimentale. Les sculptures, objets, animaux et humain·e·x·s qui y prennent part mènent ensemble de jouissives quêtes heuristique. Iels investissent de grandes questions comme l’amour, l’angoisse ou le mode de vie à la recherche de manières d’être au monde, d’être à soi qui soient exutoires, réparatrices, émancipatrices. Née à Saint Malo en 1988, Anouchka Oler Nussbaum grandit dans une succession de maisons en construction. Elle obtient un MFA du Piet Zwart Institute de Rotterdam en 2012 et participe au post diplôme de l’ENSBA Lyon en 2015. En 2018, elle entreprend un master en études de genre à l’université de Louvain la Neuve pour conduire une recherche sur les Gouines rouges, un groupe de lesbienne politique. Elle vit et travaille aujourd'hui à Bruxelles où elle a co-fondé feeelings en 2017, un artist-run-space travaillant sur des préoccupations économiques et affectives.
Elle a présenté et développé son travail dans le cadre d'expositions, d'événements collectifs et de résidences avec Galerie (INT), Triangle France (FR), Aware : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions (FR), Le Centre national des arts plastiques (FR), Entreprise Projects (GR), La Ferme du Buisson (FR), frac île-de-france - le plateau (FR), Cooper Gallery (UK), MOTINTERNATIONAL (BE), De Appel (NL) et à Setu (FR).
Anouchka Oler Nussbaum
Le Drama More Show (Pilote), 2021
Vidéo couleur et son, 44:49 min
Réalisé dans le cadre de « La vie bonne », projet porté par AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions et le Centre National des Arts Plastiques.
Images et étalonnage : Camille Langlois
Cadre deuxième caméra : Lola Pertsowsky
Montage : Anouchka Oler Nussbaum et Camille Langlois
Musique : camille gérenton
Avec la participation de Jessica, gladys garcia, Laynee et Simon Asencio
VALENTIN NOUJAÏM
Né en France en 1991 de parents libanais et égyptiens, Valentin Noujaïm a suivi des études en sciences politiques à l’IEP de Lille. Pendant son cursus, il effectue une année de stage dans un cinéma art et essai de Los Angeles et rédige un mémoire de recherche sur la représentation des femmes dans le cinéma italien de 1944 à 1960.
Après son diplôme en 2015, il s’installe à Berlin, où il travaille aux côtés du réalisateur Karim Aïnouz ; il a notamment été co-auteur et assistant sur le documentaire THF Central Airport (Berlinale Panorama 2018) et le film Mariner of the mountain (Cannes, sélection officielle, 2021). Il intègre en 2016 la Fémis, en département scénario dont il est diplômé en juillet 2020. Il y écrit 4 long métrages, une série télévisée, et des courts-métrages. Son premier court-métrage de fiction, Les filles destinées (produit par Kometa Films et Iliade et Films) est en post-production. Le film à reçu le soutien du CNC et de la région Normandie. Valentin écrit également son premier long-métrage La nuit des reines, une coproduction franco-italienne (Kometa Films et Tico Films).
Né en France en 1991 de parents libanais et égyptiens, Valentin Noujaïm a suivi des études en sciences politiques à l’IEP de Lille. Pendant son cursus, il effectue une année de stage dans un cinéma art et essai de Los Angeles et rédige un mémoire de recherche sur la représentation des femmes dans le cinéma italien de 1944 à 1960.
Après son diplôme en 2015, il s’installe à Berlin, où il travaille aux côtés du réalisateur Karim Aïnouz ; il a notamment été co-auteur et assistant sur le documentaire THF Central Airport (Berlinale Panorama 2018) et le film Mariner of the mountain (Cannes, sélection officielle, 2021). Il intègre en 2016 la Fémis, en département scénario dont il est diplômé en juillet 2020. Il y écrit 4 long métrages, une série télévisée, et des courts-métrages. Son premier court-métrage de fiction, Les filles destinées (produit par Kometa Films et Iliade et Films) est en post-production. Le film à reçu le soutien du CNC et de la région Normandie. Valentin écrit également son premier long-métrage La nuit des reines, une coproduction franco-italienne (Kometa Films et Tico Films).
Valentin Noujaïm
I SLITHER TO THE FLAMES TO BECOME BIRTH, 2022
Vidéo installation, son stéréo, 3 écrans, 17min
Image : Pauline Domejéan, Montage : Dinah Ekchajzer & Lucia Martinez Garcia, Montage son : Armin Reiland, Musique : Crystallmess, Design : Marwan Kaabour, Productions : Kometa Films & Illiade&Films, Décor : Barnabé d’Hauteville
DAMIEN ROUXEL
"Fils d’agriculteurs, Damien Rouxel a grandi à la ferme. Il connaît la dureté, les codes, les outils, le langage du monde paysan. Son travail plastique (photographie, vidéo, sculpture, installation et performance) vise à une réappropriation de la ferme pour la transformer en un terrain de jeu où les animaux, ses parents et sa sœur, les machines, les outils et tout ce qui constitue l’environnement de travail deviennent le décor et les acteur.trice.s de ses mises en scène." Julie Crenn
Damien a exposé au FRAC Bretagne, au MAC VAL, à la Galerie Jeune Création, à Transpalette, à la Triennale de Belgrade. Il a participé à de nombreuses publications, conférences et performances. Son travail a été acheté par le FRAC Poitou-Charentes.
"Fils d’agriculteurs, Damien Rouxel a grandi à la ferme. Il connaît la dureté, les codes, les outils, le langage du monde paysan. Son travail plastique (photographie, vidéo, sculpture, installation et performance) vise à une réappropriation de la ferme pour la transformer en un terrain de jeu où les animaux, ses parents et sa sœur, les machines, les outils et tout ce qui constitue l’environnement de travail deviennent le décor et les acteur.trice.s de ses mises en scène." Julie Crenn
Damien a exposé au FRAC Bretagne, au MAC VAL, à la Galerie Jeune Création, à Transpalette, à la Triennale de Belgrade. Il a participé à de nombreuses publications, conférences et performances. Son travail a été acheté par le FRAC Poitou-Charentes.
Damien Rouxel
Parents et fils au travail, 2020
Photographie, 80 x 100 cm
ADAGP 2022
H. ALIX SANYAS (MOURRIER)
Hélène Alix Mourrier est un·e graphiste & un·e artiste, engagé·e pour les identités queers. C’est au cours d’un parcours complet en arts appliqués à Estienne de 2006 à 2011 qu’H. s’engage pour les transidentités, et réalise OPÉ-TRANS en collaboration avec l’association OUTrans, un projet portant sur les différentes opérations féminisantes et masculinisantes pour les personnes trans*. En 2012, iel intègre les Beaux-Arts de Paris, et se spécialise en céramique, en installations et en performances. En parallèle de ses études à l’Ensba, H. répond à des commandes de design graphique, pour les milieux et les collaborateurices féministes et appartient à plusieurs collectifs et associations, luttant pour les personnes LGBTQI+ et exilées. De 2017 à 2018, iel suit la formation des Ateliers des Horizons, au Magasin de Grenoble, dirigée par Peggy Pierrot. Iel enseigne aujourd’hui le design graphique et plus particulièrement les pratiques éditoriales. H. fait parti·e de la collective de recherches typo·graphiques inclusives et non-binaires Bye Bye Binary et a réalisé en 2021 son premier court-métrage HERMAN@S (Les Adelphes). sélectionné dans plusieurs festivals et primé.
Hélène Alix Mourrier est un·e graphiste & un·e artiste, engagé·e pour les identités queers. C’est au cours d’un parcours complet en arts appliqués à Estienne de 2006 à 2011 qu’H. s’engage pour les transidentités, et réalise OPÉ-TRANS en collaboration avec l’association OUTrans, un projet portant sur les différentes opérations féminisantes et masculinisantes pour les personnes trans*. En 2012, iel intègre les Beaux-Arts de Paris, et se spécialise en céramique, en installations et en performances. En parallèle de ses études à l’Ensba, H. répond à des commandes de design graphique, pour les milieux et les collaborateurices féministes et appartient à plusieurs collectifs et associations, luttant pour les personnes LGBTQI+ et exilées. De 2017 à 2018, iel suit la formation des Ateliers des Horizons, au Magasin de Grenoble, dirigée par Peggy Pierrot. Iel enseigne aujourd’hui le design graphique et plus particulièrement les pratiques éditoriales. H. fait parti·e de la collective de recherches typo·graphiques inclusives et non-binaires Bye Bye Binary et a réalisé en 2021 son premier court-métrage HERMAN@S (Les Adelphes). sélectionné dans plusieurs festivals et primé.
H. Alix Sanyas (Mourrier)
HERMAN@S (Les Adelphes), 2021
28 min
Avec Cuco Cuca
Équipe :
Directeurice : H. Alix Sanyas (Mourrier)
Camera : Victor Zébo
Montage image : Anaïs Van den Bussche
Montage son : Arthur Moget
Composition musicale : SENTIMENTAL RAVE
Acteurice : Cuco Cuca
Producteurice : Le G.R.E.C. (France)
ALIREZA SHOJAIAN
Alireza Shojaian est un peintre et activiste visuel Iranien. Né à Téhéran, Iran, en 1988, Shojaian représente ses sujets nus ou partiellement nus dans des compositions intimes et vulnérables. Son travail tend à combattre les préjugés à l’encontre des populations LGBTQA+ tout en créant un espace d’expression dédié aux identités masculines non-hétéronormatives. Son travail reflète l’histoire queer d’Asie occidentale, son contexte actuel, en regard de ses experiences personelles. La sexualité de Shojaian rendait impossible la poursuite de sa pratique en Iran, où la nudité est constamment censurée et où l’orientation sexuelle est instrumentalisée et réprimée par les autorités au pouvoir. En 2016, il s’installe à Beirut puis en 2019, il obtient de l'ambassade française au Liban une résidence artistique auprès de l’Académie des Beaux-Arts à Paris où il vit et travaille désormais.
Alireza Shojaian est un peintre et activiste visuel Iranien. Né à Téhéran, Iran, en 1988, Shojaian représente ses sujets nus ou partiellement nus dans des compositions intimes et vulnérables. Son travail tend à combattre les préjugés à l’encontre des populations LGBTQA+ tout en créant un espace d’expression dédié aux identités masculines non-hétéronormatives. Son travail reflète l’histoire queer d’Asie occidentale, son contexte actuel, en regard de ses experiences personelles. La sexualité de Shojaian rendait impossible la poursuite de sa pratique en Iran, où la nudité est constamment censurée et où l’orientation sexuelle est instrumentalisée et réprimée par les autorités au pouvoir. En 2016, il s’installe à Beirut puis en 2019, il obtient de l'ambassade française au Liban une résidence artistique auprès de l’Académie des Beaux-Arts à Paris où il vit et travaille désormais.
Alireza Shojaian
Sous le ciel de Shiraz, 2021
Acrylique sur voiture, 434 x 160 cm
VICTORIEN SOUFFLET
Elle a poursuivi des études d’arts appliqués et design à l’Ecole Supérieure des Arts Appliquées Duperré et à l’École Supérieure d’Art et de Design à Valence. Aujourd’hui, elle co-gère le project space KEUR qui accueille des expositions de jeunes artistes LGBTQIA+. Elle a également co-fondé la revue SHOW.
La sculpture, la peinture, le texte, l’édition, l’autogestion en groupe et l’enseignement critique composent ma pratique. Celle-ci tend à ne pas avoir de medium figé mais à les questionner, à les expérimenter et à les déconstruire au rythme de mes besoins professionnels et personnels. Mon travail s’attache à défaire les essentialismes, les binarismes, les disciplines, le concept de Nature ainsi que les dispositifs normatifs de contrôle et de production des subjectivités et de la matière depuis mon expérience située de la transidentité.
Elle a poursuivi des études d’arts appliqués et design à l’Ecole Supérieure des Arts Appliquées Duperré et à l’École Supérieure d’Art et de Design à Valence. Aujourd’hui, elle co-gère le project space KEUR qui accueille des expositions de jeunes artistes LGBTQIA+. Elle a également co-fondé la revue SHOW.
La sculpture, la peinture, le texte, l’édition, l’autogestion en groupe et l’enseignement critique composent ma pratique. Celle-ci tend à ne pas avoir de medium figé mais à les questionner, à les expérimenter et à les déconstruire au rythme de mes besoins professionnels et personnels. Mon travail s’attache à défaire les essentialismes, les binarismes, les disciplines, le concept de Nature ainsi que les dispositifs normatifs de contrôle et de production des subjectivités et de la matière depuis mon expérience située de la transidentité.
Victorien Soufflet
We live in a heterosexuality, 2020
Matelas à ressorts et sommier à lattes en bois donné, 140 x 65 cm
NANTÉNÉ TRAORÉ
Nanténé est photographe et auteur. Après un cycle de classes préparatoires littéraires et un DNA aux Beaux-Arts de Nantes métropole, il s’installe à Paris, où il vit et travaille aujourd’hui. Ses nombreuses séries argentiques oscillent entre traces documentaires des milieux qu’il côtoie, et cheminements poétiques où se lisent de multiples histoires d’amour et de vies. Son travail d’archivage se concentre notamment sur les milieux trans*. Son écriture, en flux tendu, interroge les notions d'intimités plurielles, d'amour et de mémoire.
Il a participé à des expositions individuelles (Galerie Particule, Ecole centrale Supélec), collective (Mains d’Oeuvres, Galerie Anne Claire Simon), a écrit de livres (La vie t’arrache à moi, Nos amours radicales), des articles et des non fictions ainsi que des pièces de théâtre (Self Portrait of my generation, À la tâche à venir (celle d’enterrer le monde), Le Métamorphe).
Nanténé est photographe et auteur. Après un cycle de classes préparatoires littéraires et un DNA aux Beaux-Arts de Nantes métropole, il s’installe à Paris, où il vit et travaille aujourd’hui. Ses nombreuses séries argentiques oscillent entre traces documentaires des milieux qu’il côtoie, et cheminements poétiques où se lisent de multiples histoires d’amour et de vies. Son travail d’archivage se concentre notamment sur les milieux trans*. Son écriture, en flux tendu, interroge les notions d'intimités plurielles, d'amour et de mémoire.
Il a participé à des expositions individuelles (Galerie Particule, Ecole centrale Supélec), collective (Mains d’Oeuvres, Galerie Anne Claire Simon), a écrit de livres (La vie t’arrache à moi, Nos amours radicales), des articles et des non fictions ainsi que des pièces de théâtre (Self Portrait of my generation, À la tâche à venir (celle d’enterrer le monde), Le Métamorphe).
Nanténé Traoré
Tu vas pas muter, 2021
Photographie, dimensions variables
etaïnn zwer
Iel poursuit une pratique discrète, obsédée par le pouvoir de métamorphoses du poème, qui explore un certain éros queer (à inventer), des identités (joyeusement) ambiguës, et une politique (utopie) du soin et de l’intimité, ces trois-là opérant comme technologie radicalement tendre pour faire advenir des mondes agréables enfin décolonisés.
Iel croit à l’écriture comme sueur politique, à la magie du toucher et au rythme comme outil d’empuissancement.
Il est écrit des textes vaporeux alignés comme des couteaux, micro-mantras soniques, lectures performatives, rituels d’attention et d’échange, ateliers d’écriture en drag, déclarations (d’amour) vidéos, installations discrètes : créent un espace pour fantasmer des expériences intimes.
Leur travail a été présenté dans des galeries [Marcelle Alix (Paris), Villa Belleville (Paris), Rond Point Projects (Marseille), Mimosa House (Londres)], des festivals [extra ! (Centre Pompidou Paris), Littérature, etc. (Lille)], à la radio [Station Station, Rinse] et dans des magazines tels que SPAM, Phylactère, How to become.
Iel poursuit une pratique discrète, obsédée par le pouvoir de métamorphoses du poème, qui explore un certain éros queer (à inventer), des identités (joyeusement) ambiguës, et une politique (utopie) du soin et de l’intimité, ces trois-là opérant comme technologie radicalement tendre pour faire advenir des mondes agréables enfin décolonisés.
Iel croit à l’écriture comme sueur politique, à la magie du toucher et au rythme comme outil d’empuissancement.
Il est écrit des textes vaporeux alignés comme des couteaux, micro-mantras soniques, lectures performatives, rituels d’attention et d’échange, ateliers d’écriture en drag, déclarations (d’amour) vidéos, installations discrètes : créent un espace pour fantasmer des expériences intimes.
Leur travail a été présenté dans des galeries [Marcelle Alix (Paris), Villa Belleville (Paris), Rond Point Projects (Marseille), Mimosa House (Londres)], des festivals [extra ! (Centre Pompidou Paris), Littérature, etc. (Lille)], à la radio [Station Station, Rinse] et dans des magazines tels que SPAM, Phylactère, How to become.
etaïnn zwer
LESS COOKING MORE CRUISING, 2022
Installation
Série de 3 drapeaux-cygnes (sans nation) et hankies (génération Z)
Cousu main et sérigraphie
Série de 4 poèmes-affiches SI JE DOIS TE DÉCRIRE JE DIS C’EST LA COULEUR DU X : « zona nudista », « (fête) sentimental.e.s », « GASOLINE, apocalypse 1998 », « the category is: phone sex » ♡
Design graphique par Auriane Preud’homme, Martha Salimbeni, Roxanne Maillet, Enz@ Le Garrec & dessins de Gaëlle Loth + trésors collectés dans la drague zone de Hasenheide (Berlin)
Impression risographie, assemblage maison, et souvenirs-archives
Tank (crop) top imprimé bandana
Easy internet