ÉDITION 2023
EXPOSITION DES 10 ARTISTES SÉLECTIONÉXES MAGASINS GÉNÉRAUX
DU 24 MAI AU 28 MAI 2023
AGENDA
✦ SOIRÉE D’OUVERTURE MARDI 23 MAI 2023 DE 18H À 23H
✦ PERFORMANCE + FLASH TATTOO SAMEDI 27 MAI DE 14H À 19H
✦ JOURNÉE DE CLÔTURE AVEC LE BARBOTEUR DIMANCHE 28 MAI DE 14H À 22H
Chaque année, Utopi·e organise un appel à candidatures destiné aux artistes LGBTQIA+ dont les pratiques artistiques explorent – autant dans le discours que dans la forme – leurs identités mouvantes, illustrent leurs rêves et leurs inspirations, sensibilisent aux discriminations sexuelles et de genre, bousculent les modèles hétéronormatifs et cisgenres, et surtout rejettent les injonctions à rentrer dans des cases.
Après avoir accueilli la première édition en mai 2022, les Magasins Généraux reçoivent du 24 au 28 mai 2023, la deuxième édition d’Utopi·e, prix artistique d’un nouveau genre pour les artistes LGBTQIA+. Cette semaine d’exposition et de festival vise à encourager et à visibiliser la scène artistique queer, et à faire appel à une approche de l’art attentive aux différences, engagée, diversifiée et inclusive.
Pour cette édition, le public est invité à découvrir le travail de 10 artistes sélectionnéxs par un comité pluridisciplinaire et transgénérationnel, et à prendre part à une programmation mêlant conversations, ateliers, lectures, performances et DJ sets.
En plus de l’exposition de leur travail aux Magasins Généraux, les artistes lauréatxs ont accès en 2023 à :
Les membres du jury
Les artistes sélectionnéxs de l’édition 2023
DU 24 MAI AU 28 MAI 2023
AGENDA
✦ SOIRÉE D’OUVERTURE MARDI 23 MAI 2023 DE 18H À 23H
✦ PERFORMANCE + FLASH TATTOO SAMEDI 27 MAI DE 14H À 19H
✦ JOURNÉE DE CLÔTURE AVEC LE BARBOTEUR DIMANCHE 28 MAI DE 14H À 22H
Chaque année, Utopi·e organise un appel à candidatures destiné aux artistes LGBTQIA+ dont les pratiques artistiques explorent – autant dans le discours que dans la forme – leurs identités mouvantes, illustrent leurs rêves et leurs inspirations, sensibilisent aux discriminations sexuelles et de genre, bousculent les modèles hétéronormatifs et cisgenres, et surtout rejettent les injonctions à rentrer dans des cases.
Après avoir accueilli la première édition en mai 2022, les Magasins Généraux reçoivent du 24 au 28 mai 2023, la deuxième édition d’Utopi·e, prix artistique d’un nouveau genre pour les artistes LGBTQIA+. Cette semaine d’exposition et de festival vise à encourager et à visibiliser la scène artistique queer, et à faire appel à une approche de l’art attentive aux différences, engagée, diversifiée et inclusive.
Pour cette édition, le public est invité à découvrir le travail de 10 artistes sélectionnéxs par un comité pluridisciplinaire et transgénérationnel, et à prendre part à une programmation mêlant conversations, ateliers, lectures, performances et DJ sets.
En plus de l’exposition de leur travail aux Magasins Généraux, les artistes lauréatxs ont accès en 2023 à :
- Une dotation financière de 1000 € par artiste
-
Un cycle d’expositions en galerie pendant l’hiver 2023/2024 avec les galeries Praz-Delavallade et sans titre à Paris
-
Une résidence de deux semaines à la Maison Artagon dans le Loiret
- Une soirée de programmation à la galerie that’s what x said à Bruxelles
Les membres du jury
- Julie Crenn, docteure en histoire de l’art, critique d’art (AICA) et commissaire d’expositions indépendante
- Camille Kingué, membre de Contemporaines
- Clément Postec, conseiller artistique, commissaire d’exposition et cinéaste
- Adeline Rapon, artiste et photographe
- Emilie Renard, directrice de Bétonsalon
- H·Alix Sanyas (Mourrier), artiste et membre de la collective Bye Bye Binary
Les artistes sélectionnéxs de l’édition 2023
MAÏC BAXANE
Né·e en 1984
Maïc Baxane dessine et produit ses affiches-images sous forme de multiples aux couleurs franches, de visuels jouissifs qui placent les corps en leur cœur, bousculent et redéfinissent les représentations qui nous entourent, esquissant d’autres mythologies. Impliqué·e et partie prenante des communautés queer, son travail de design graphique et d’illustration participe à la création de messages et de signes pour nos luttes, nos revendications, nos imaginaires. C’est depuis une subjectivité queer et féministe aussi, qu’ell·e travaille l’autoportrait, outil d’exploration à de multiples fins.
Né·e en 1984
Maïc Baxane dessine et produit ses affiches-images sous forme de multiples aux couleurs franches, de visuels jouissifs qui placent les corps en leur cœur, bousculent et redéfinissent les représentations qui nous entourent, esquissant d’autres mythologies. Impliqué·e et partie prenante des communautés queer, son travail de design graphique et d’illustration participe à la création de messages et de signes pour nos luttes, nos revendications, nos imaginaires. C’est depuis une subjectivité queer et féministe aussi, qu’ell·e travaille l’autoportrait, outil d’exploration à de multiples fins.
Photo © Lucile Boiron
NELSON BOURREC CARTER
Né en 1988
Nelson Bourrec Carter est un artiste et réalisateur franco- américain. Sa pratique qui lie film, photographie et installation, s’articule autour des liens tissés entre territoires fictionnés et paysages réels, et les questionnements identitaires qui leurs sont inhérents. Ses tropismes sont ceux de ses origines familiales, françaises et afro-américaines, de son identité queer, ainsi que des narrations qui ont forgé son regard sur cette triple culture. Ses images sont empreintes des grandes mythologies américaines, autant documentaires qu’hollywoodiennes, et chacune de ses pièces s’appuie sur ces ressources autant qu’elle en interroge la structure. Ses films ont été montrés dans des festivals tels qu’Entrevues Belfort ou Vila do Conde au Portugal, à la Cinémathèque française, mais également dans des centres d’arts comme le MAC VAL (Vitry-sur-Seine), le Jeu de Paume (Paris) ou le MoMA (New York).
Né en 1988
Nelson Bourrec Carter est un artiste et réalisateur franco- américain. Sa pratique qui lie film, photographie et installation, s’articule autour des liens tissés entre territoires fictionnés et paysages réels, et les questionnements identitaires qui leurs sont inhérents. Ses tropismes sont ceux de ses origines familiales, françaises et afro-américaines, de son identité queer, ainsi que des narrations qui ont forgé son regard sur cette triple culture. Ses images sont empreintes des grandes mythologies américaines, autant documentaires qu’hollywoodiennes, et chacune de ses pièces s’appuie sur ces ressources autant qu’elle en interroge la structure. Ses films ont été montrés dans des festivals tels qu’Entrevues Belfort ou Vila do Conde au Portugal, à la Cinémathèque française, mais également dans des centres d’arts comme le MAC VAL (Vitry-sur-Seine), le Jeu de Paume (Paris) ou le MoMA (New York).
Photo © Nelson Bourrec Carter
AËLA MAÏ CABEL
Né·e en 1995
Aëla Maï Cabel fonde sa pratique sur l’échange des savoir-faire et savoirs, travaillant notamment la céramique, la performance, l’édition, les ateliers de partage, la cueillette et le glanage. Son travail se compose d’un ensemble de pièces se présentant sous la forme d’installations. Si ce terme générique vient préciser des postures historiques dans l’histoire de l’art, iel se connecte ici tant aux savoirs ancestraux qu’aux économies du partage, lui donnant la possibilité ouverte (ou offerte) de faire advenir, à présent, un futur.
Iel nous invite à nous relier à des forces, celles de la nature ou de la cosmogonie, de travailler de plus près les notions d’autonomie et d’autogestion, de questionner les féminismes comme pensée écosophique et enfin d’aborder toutes matières (argile, textile, teinture, laine, bois) comme la zone sensible d’un territoire de rencontres, de trouvailles et d’enchantement.
Extrait de biographie écrite par Claire Laporte, Centre d'art Ultra association
Né·e en 1995
Aëla Maï Cabel fonde sa pratique sur l’échange des savoir-faire et savoirs, travaillant notamment la céramique, la performance, l’édition, les ateliers de partage, la cueillette et le glanage. Son travail se compose d’un ensemble de pièces se présentant sous la forme d’installations. Si ce terme générique vient préciser des postures historiques dans l’histoire de l’art, iel se connecte ici tant aux savoirs ancestraux qu’aux économies du partage, lui donnant la possibilité ouverte (ou offerte) de faire advenir, à présent, un futur.
Iel nous invite à nous relier à des forces, celles de la nature ou de la cosmogonie, de travailler de plus près les notions d’autonomie et d’autogestion, de questionner les féminismes comme pensée écosophique et enfin d’aborder toutes matières (argile, textile, teinture, laine, bois) comme la zone sensible d’un territoire de rencontres, de trouvailles et d’enchantement.
Extrait de biographie écrite par Claire Laporte, Centre d'art Ultra association
Photo © Oriane Robaldo
AUDREY COUPPÉ DE KERMADEC
Né·e en 1992
Audrey Couppé de Kermadec est un·e journaliste, un·e écrivain·e, un·e artiste visuel·le et performeur·euse non-binaire et afrodecendant·e. Son travail explore des sujets allant des traumatismes de l’enfance à la santé mentale, en passant
par les normes de genre et l’expérience d’être une personne noire touchée par le sexisme. Originaire de Guadeloupe et de Martinique, l’artiste antillais·e utilise son art comme un acte d’amour de soi et un lieu sûr pour montrer sa vulnérabilité. Ses œuvres se veulent hybrides et mêlent du dessin digital, des textes personnels, des photographies argentiques et des pistes sonores oniriques pour tisser des collages intimes et politiques.
Né·e en 1992
Audrey Couppé de Kermadec est un·e journaliste, un·e écrivain·e, un·e artiste visuel·le et performeur·euse non-binaire et afrodecendant·e. Son travail explore des sujets allant des traumatismes de l’enfance à la santé mentale, en passant
par les normes de genre et l’expérience d’être une personne noire touchée par le sexisme. Originaire de Guadeloupe et de Martinique, l’artiste antillais·e utilise son art comme un acte d’amour de soi et un lieu sûr pour montrer sa vulnérabilité. Ses œuvres se veulent hybrides et mêlent du dessin digital, des textes personnels, des photographies argentiques et des pistes sonores oniriques pour tisser des collages intimes et politiques.
Photo © Audrey Couppé de Kermadec
NAELLE DARIYA
Née en 1987
Naelle Dariya est autrice, performeuse et comédienne. Après des études de lettres, elle suit une formation intensive à l'École du jeu et travaille régulièrement sous la direction d’Alexis Langlois, Paul B. Preciado et Yann Gonzalez dans des films résolument queers. Son expérience de vie est souvent motrice dans son processus d’écriture de récits d’autofictions. Ses créations, qui sont des critiques acerbes du cistème, abordent les thématiques de la reproduction sociale et de l’intersectionnalité. Elle use d’un humour incisif, où personne n’est épargné·e. Parallèlement, aux côtés de son ami river, cinéaste et militant, iels ont fondé le collectif SHEMALE TROUBLE qui promeut les cultures trans et queers dans le milieu de la nuit.
Née en 1987
Naelle Dariya est autrice, performeuse et comédienne. Après des études de lettres, elle suit une formation intensive à l'École du jeu et travaille régulièrement sous la direction d’Alexis Langlois, Paul B. Preciado et Yann Gonzalez dans des films résolument queers. Son expérience de vie est souvent motrice dans son processus d’écriture de récits d’autofictions. Ses créations, qui sont des critiques acerbes du cistème, abordent les thématiques de la reproduction sociale et de l’intersectionnalité. Elle use d’un humour incisif, où personne n’est épargné·e. Parallèlement, aux côtés de son ami river, cinéaste et militant, iels ont fondé le collectif SHEMALE TROUBLE qui promeut les cultures trans et queers dans le milieu de la nuit.
Photo © SMITH
SIDO LANSARI
Né en 1988
Sido Lansari est un artiste pluridisciplinaire qui est né et a grandi à Casablanca au Maroc. En 2014, il s’installe à Tanger
et rejoint l’aventure de la Cinémathèque de Tanger dont il est le directeur jusqu’en septembre 2022. Actuellement en post-diplôme Art à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Lyon, il y développe un projet sur l’Ahzem, premier mouvement queer maghrébin en France. Sa pratique artistique s’articule autour de questions liées à l’identité, au genre et aux sexualités en explorant les angles morts de la mémoire, du point de vue de l’héritage linguistique, artisanal ou archivistique. En 2018, il développe Les Derniers paradis, son premier court-métrage qui remporte le Grand Prix 2019 du Festival Chéries-Chéris à Paris.
Né en 1988
Sido Lansari est un artiste pluridisciplinaire qui est né et a grandi à Casablanca au Maroc. En 2014, il s’installe à Tanger
et rejoint l’aventure de la Cinémathèque de Tanger dont il est le directeur jusqu’en septembre 2022. Actuellement en post-diplôme Art à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Lyon, il y développe un projet sur l’Ahzem, premier mouvement queer maghrébin en France. Sa pratique artistique s’articule autour de questions liées à l’identité, au genre et aux sexualités en explorant les angles morts de la mémoire, du point de vue de l’héritage linguistique, artisanal ou archivistique. En 2018, il développe Les Derniers paradis, son premier court-métrage qui remporte le Grand Prix 2019 du Festival Chéries-Chéris à Paris.
Photo © Sido Lansari
ELIJAH NDOUMBE
Né·e en 1994
Elijah Ndoumbe est artiste multimédia, tisseur de rêves et vit entre Paris, Marseille, Los Angeles et Dakar. Ses œuvres, à la fois objets plastiques, photographiques, filmiques, sont une mosaïque de récits, poétiques, sensoriels et empruntés à la réalité des trans de Turtle Island (USA), d’Afrique du Sud, et d’Ouest, elles sont un plaidoyer pour une justice et une liberté des genres.
Elijah Ndoumbe a été artiste en résidence à Black Rock Sénégal, artiste invité·e à la Biennale de Dakar - DAK’ART 2022 dans l’exposition collective « Black 40 Rock » organisée par Kehinde Wiley et aux Rencontres de Bamako - Biennale africaine de la photographie (2022- 2023). Iel fait partie du programme CPH:LAB (2022-2023). Elijah Ndoumbe développe actuellement un projet avec des artistes entre la France, le Sénégal et les États- Unis.
Né·e en 1994
Elijah Ndoumbe est artiste multimédia, tisseur de rêves et vit entre Paris, Marseille, Los Angeles et Dakar. Ses œuvres, à la fois objets plastiques, photographiques, filmiques, sont une mosaïque de récits, poétiques, sensoriels et empruntés à la réalité des trans de Turtle Island (USA), d’Afrique du Sud, et d’Ouest, elles sont un plaidoyer pour une justice et une liberté des genres.
Elijah Ndoumbe a été artiste en résidence à Black Rock Sénégal, artiste invité·e à la Biennale de Dakar - DAK’ART 2022 dans l’exposition collective « Black 40 Rock » organisée par Kehinde Wiley et aux Rencontres de Bamako - Biennale africaine de la photographie (2022- 2023). Iel fait partie du programme CPH:LAB (2022-2023). Elijah Ndoumbe développe actuellement un projet avec des artistes entre la France, le Sénégal et les États- Unis.
Photo © Muhammad Salah
NO ANGER
Chercheuse et artiste, No Anger tient le blog À mon geste défendant. Elle a obtenu, en 2019, un doctorat en sciences politiques. Elle participe aux luttes féministes, queer et antivalidistes. Souhaitant exprimer la puissance de son corps loin des assignations validistes qu’elle subit au quotidien, No Anger se crée une nouvelle peau, par la danse et l’écriture. Son travail suit donc ces deux axes qui se mêlent parfois dans ses performances : elle écrit des textes qui accompagnent la danse, la complètent. Elle croit beaucoup en la possibilité de réinventer artistiquement son corps et sa sexualité.
Chercheuse et artiste, No Anger tient le blog À mon geste défendant. Elle a obtenu, en 2019, un doctorat en sciences politiques. Elle participe aux luttes féministes, queer et antivalidistes. Souhaitant exprimer la puissance de son corps loin des assignations validistes qu’elle subit au quotidien, No Anger se crée une nouvelle peau, par la danse et l’écriture. Son travail suit donc ces deux axes qui se mêlent parfois dans ses performances : elle écrit des textes qui accompagnent la danse, la complètent. Elle croit beaucoup en la possibilité de réinventer artistiquement son corps et sa sexualité.
Photo © Arsène Marquis
JORDAN ROGER BARRÉ
Né en 1996
Jordan Roger Barré est diplômé de l’Ensa de Bourges en 2021.
Il a volontairement barré son nom de famille à la suite de l’excommunication familiale qu’il a subi il y a quelques années par les témoins de Jéhovah. Dès lors, il voue un culte à sa propre colère. Ses œuvres, toujours militantes, se dressent en réaction à l’hétéropatriarcat, aux inégalités de classes et questionnent plus généralement la religion, ses amours, ses icônes et la famille.
L’artiste utilise des codes connus de tous·tes pour les détourner de leur statut originellement conçu. Ses doigts d’honneurs se matérialisent dans un travail pluridisciplinaire qui se nourrit d’un champ lexical gay. Un château de princesses en flammes, une chorale de sirènes, une fausse page Wikipedia en céramique, un travesti dans une robe de mariée. Des doigts d’honneurs couleurs pastels recouverts de paillettes et affublés de phrases chocs espérant pouvoir endoctriner le plus de brebis possible.
Né en 1996
Jordan Roger Barré est diplômé de l’Ensa de Bourges en 2021.
Il a volontairement barré son nom de famille à la suite de l’excommunication familiale qu’il a subi il y a quelques années par les témoins de Jéhovah. Dès lors, il voue un culte à sa propre colère. Ses œuvres, toujours militantes, se dressent en réaction à l’hétéropatriarcat, aux inégalités de classes et questionnent plus généralement la religion, ses amours, ses icônes et la famille.
L’artiste utilise des codes connus de tous·tes pour les détourner de leur statut originellement conçu. Ses doigts d’honneurs se matérialisent dans un travail pluridisciplinaire qui se nourrit d’un champ lexical gay. Un château de princesses en flammes, une chorale de sirènes, une fausse page Wikipedia en céramique, un travesti dans une robe de mariée. Des doigts d’honneurs couleurs pastels recouverts de paillettes et affublés de phrases chocs espérant pouvoir endoctriner le plus de brebis possible.
Photo © Agathe Flamant
KIANUË TRAN KIÊU
Né·e en 1989
Kianuë Tran Kiêu est un·e artiste asiofuturiste non-binaire et transdisciplinaire. Son travail est traversé par trois grandes notions : le sanctuaire émotif, le mysticisme résilient et les luttes queer
et antiracistes. Ses œuvres se matérialisent dans
un univers poétique et onirique, inspiré de ses imaginaires de repli. Elles soulignent l’importance de faire mémoire collective, de réclamer son héritage queer et d’être moteur de sa narration. L’artiste réfléchit la libération des corps queer et racisé·e·x·s de tout contrôle, la réappropriation d’une spiritualité trans décolonisée comme rite de résilience, ainsi que la sensibilité comme puissance de révolte, de résistance et d’autodétermination politique.
Né·e en 1989
Kianuë Tran Kiêu est un·e artiste asiofuturiste non-binaire et transdisciplinaire. Son travail est traversé par trois grandes notions : le sanctuaire émotif, le mysticisme résilient et les luttes queer
et antiracistes. Ses œuvres se matérialisent dans
un univers poétique et onirique, inspiré de ses imaginaires de repli. Elles soulignent l’importance de faire mémoire collective, de réclamer son héritage queer et d’être moteur de sa narration. L’artiste réfléchit la libération des corps queer et racisé·e·x·s de tout contrôle, la réappropriation d’une spiritualité trans décolonisée comme rite de résilience, ainsi que la sensibilité comme puissance de révolte, de résistance et d’autodétermination politique.
Photo © Sara Kheladi